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(Paris) Virginie Despentes, dont le nouveau roman sort mercredi, est la vedette incontestée d’une rentrée littéraire où la course au Goncourt et aux autres prix paraît très ouverte.
Publié à 9h55 ✓ Lien copié Hugues HONORÉ Agence France-Presse
Ce sont 490 romans qui déboulent en librairie entre mi-août et octobre, selon Livres Hebdo. Le niveau « le plus bas depuis plus de 20 ans », précise le magazine spécialisé.
La rentrée littéraire, tradition aussi française que le chassé-croisé juilletistes-aoûtiens en vallée du Rhône, a beau être critiquée, elle n’en reste pas moins le passage quasi obligé pour remporter le Goncourt, le Renaudot ou le Femina.
Cher connard (Grasset) de Virginie Despentes, figure punk des lettres et ancien membre du jury Goncourt, est le titre qui fait le plus parler de lui, cinq ans après le troisième tome de Vernon Subutex.
Ce roman épistolaire sur la dépendance, le féminisme, le mouvement #metoo, les réseaux sociaux, sur fond de confinement, est porté par une critique très favorable.
Sur la dépendance, « je ne défends aucune thèse », dit à Télérama l’autrice de King Kong Théorie que les médias décrivent comme plus apaisée, à 53 ans. Mais sur le féminisme, elle reste inflexible, comme l’explique son personnage principal, Rebecca Latté.
Musso se décale
PHOTO JOEL SAGET, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Franck Bouysse
Les autres têtes d’affiche s’appellent Amélie Nothomb, fidèle de la rentrée littéraire, avec Le livre des sœurs (Albin Michel), ou encore la journaliste Monica Sabolo. La vie clandestine (Gallimard), qui mêle autobiographie et enquête sur le groupe armé d’extrême gauche Action directe, est vu comme candidat sérieux aux prix.