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«Vivre vite»: Et si…

Source : Le Devoir

Si la voix du président de l’Académie , , ne comptait pas pour double… Si Decoin n’avait pas voté pour Vivre vite au 14e tour d’un scrutin très serré… Si (Jour de courage, , 2019) n’était pas revenue sur « la litanie des “si” qui [l]’a obsédée pendant toutes ces années. Et qui a fait de [s]on existence une réalité au conditionnel passé »… Si la romancière n’avait pas perdu son mari le 22 juin 1999… Peut-être qu’elle ne serait pas devenue la 13e femme en 120 ans à remporter le Goncourt et que Le mage du Kremlin (Gallimard), de Giuliano da Empoli, l’aurait emporté haut la main.

« C’est un comble qu’une route me passe dessus, après que Claude est mort sur la route. Une route au moment où la planète crève de toutes ces routes qui accélèrent la consommation de gaz carbonique. Claude aurait ri de cette ironie du sort. »

Tandis qu’elle est contrainte de quitter sa maison de , celle-là même qui « est au coeur de ce qui a provoqué l’accident », afin qu’une route y soit construite, Brigitte Giraud va détailler en 23 séquences les jours qui ont précédé l’accident de moto de son mari, le journaliste musical Claude Giraud, à 41 ans. « La maison, les clés, le garage, ma mère, mon frère, le , Tadao Baba, la semaine de vacances, Hélène, mon service de presse. Ça commence à faire un sacré bordel », résume-t-elle.

Mû par une mécanique bien huilée mais par trop rigide, n’échappant pas à la redite, l’exercice n’en

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