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Voici les 5 finalistes du Prix de la nouvelle 2023

 

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De gauche à droite et de haut en bas : Annabelle Lehouillier, Jean-Michel Fortier, Christine Gonthier, Chantale Gingras et Laurent Fadanni

Photo : Hamza Abouelouafaa, Désirée Bacos, Patrice Laroche

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Les nouvelles inédites de Laurent Fadanni, de Jean-Michel Fortier, de Chantale Gingras, de Christine Gonthier et d’Annabelle Lehouillier ont été choisies parmi plus de 900 textes soumis au concours cette année. Le nom de la personne gagnante sera dévoilé le 18 avril.

La liste des finalistes de langue anglaise (Nouvelle fenêtre) (CBC Short Story Prize) a été dévoilée sur le site de CBC Books.

Voici les finalistes :

Laurent Fadanni pour Le phare

Portrait de Laurent Fadanni.

Laurent Fadanni est en lice pour le de la nouvelle Radio-Canada 2023.

Photo : Gracieuseté

Né de parents italiens, Laurent Fadanni a grandi en avant de s’installer en Colombie-Britannique, en 2006. Aujourd’hui, il travaille comme vigneron au domaine Whispering Horse, où il a planté plus de 15 000 vignes. En littérature comme en viticulture, l’ivresse est au cœur de sa création.

Passionné de voyages et de beaux mots, il a enseigné le français dans de nombreux pays et publié plusieurs recueils de au Canada et en Belgique. Depuis quelque temps, il explore le genre de la nouvelle avec succès, puisqu’il est maintenant en finale pour ce prix.

« Le fait de faire partie des finalistes du concours de Radio-Canada m’encourage très certainement à persévérer dans cette voie. La prochaine étape est la publication d’un recueil. »

— Une citation de  Laurent Fadanni

Laurent Fadanni a choisi la nouvelle parce que c’est un genre qui combine les meilleurs aspects de la poésie et du roman. Il ajoute que sa forme courte oblige à être concis, à aller à l’essentiel, à purger chaque phrase du superflu. Il pense aussi que la structure de la nouvelle permet d’offrir aux gens qui la lisent une vraie aventure narrative.


Jean-Michel Fortier pour Une centaine de portes

Portrait de Jean-Michel Fortier.

Jean-Michel Fortier est en lice pour le Prix de la nouvelle Radio-Canada 2023.

Photo : Hamza Abouelouafaa

Jean-Michel Fortier est né à Québec en 1987. Une ville où il a aussi grandi. Il a étudié la littérature à l’Université Laval et le cinéma à l’Université de . Il vit dans la métropole depuis maintenant 10 ans.

Il a fait paraître trois romans à La Mèche : Le chasseur inconnu (2014), Les bains électriques (2018) et La révolution d’Agnès (2021). Il fait actuellement partie du collectif de rédaction de XYZ, la revue de la nouvelle.

La persévérance de Jean-Michel Fortier a porté fruit. C’est à sa huitième participation aux Prix de la création Radio-Canada qu’il se glisse enfin parmi les finalistes. Il a fait partie de la liste préliminaire en 2017.

« C’est toujours agréable de savoir que quelqu’un aime ce qu’on écrit, peu importe de qui il s’agit. Et recevoir 1000 $ pour un texte, au Québec, ce n’est pas rien. »

— Une citation de  Jean-Michel Fortier

Si le finaliste a publié des romans, il souligne n’avoir jamais publié de recueil de nouvelles. Toutefois, il dit ne pas encore avoir trouvé de voix narrative satisfaisante qui lui permettrait de faire du récit et que c’est le genre court qui lui convient le mieux.


Chantale Gingras pour Le pire

Portrait de Chantale Gingras.

Chantale Gingras est en lice pour le Prix de la nouvelle Radio-Canada 2023.

Photo : Patrice Laroche

Chantale Gingras vit à Québec. Elle est professeure de littérature au Cégep de . Passionnée, elle lit et écrit parce qu’elle veut vivre mille vies, pas une de moins. Elle offre également des ateliers d’écriture (nouvelle et poésie) dans les écoles et les bibliothèques.

Après avoir publié de nombreux textes portant sur la littérature et le cinéma, elle plonge dans la fiction et s’y noie avec bonheur. À ce jour, elle a publié un recueil de twittérature, La vie est brève; un roman, La face cachée des cailloux; un recueil de haïkus, Éclats; et une novella, Biocide.

Être finaliste est un honneur pour elle, mais aussi une reconnaissance qui la stimule et lui donne de l’élan, dans un genre, la nouvelle, qui permet d’aller en profondeur.

« Comme écrivaine, j’aime explorer plusieurs genres littéraires. Le roman permet de créer un monde en soi, avec ses lois et ses équilibres. La poésie offre la chance d’accéder à ce qui généralement se tait. La nouvelle, elle, invite à révéler le suc d’une existence dans laquelle on plonge le temps de quelques souffles. Puis on retourne à soi, à sa route, avec au cœur une réelle impression de voyage et, chaque fois, une idée plus étendue de ce qu’est l’aventure humaine. »

— Une citation de  Chantale Gingras

Elle pense aussi que le Prix de la nouvelle Radio-Canada permet, depuis des années, de faire connaître de nouvelles plumes au grand public. Ce rayonnement est particulièrement important dans un contexte où les médias culturels se réduisent comme une peau de chagrin.


Christine Gonthier pour … mais la pluie ne cessait pas

Portrait de Christine Gonthier.

Christine Gonthier est en lice pour le Prix de la nouvelle Radio-Canada 2023.

Photo : Désirée Bacos

Née à Rabat, au , de parents italiens, espagnols et français, Christine Gonthier a passé son enfance à voyager, jusqu’à ce que ses parents s’installent au Canada. Quand ils sont repartis, elle a décidé de rester au Québec. Titulaire d’une maîtrise en lettres françaises, elle travaille à son compte comme traductrice agréée et rédactrice.

Ce n’est pas sa première participation aux Prix de la création. Elle a été deux fois finaliste du Prix du récit de Radio-Canada, en 2013 et 2017, ce qui lui a offert une reconnaissance dont elle avait besoin pour croire que son écriture pouvait avoir de l’intérêt. Elle a aussi fait partie de la liste préliminaire en 2019.

« Des lecteurs que je ne connaissais pas m’ont dit que mes textes les avaient émus, ou les avaient éclairés sur des choses qu’eux-mêmes ressentaient. Ce furent mes plus belles récompenses, et ça m’a donné confiance. Cette voix saboteuse qui montait, chaque fois que je me mettais à écrire, commence à se tarir, à se taire. »

— Une citation de  Christine Gonthier

Elle a écrit un premier roman, Le silence de , qui n’a jamais été publié, mais qui a reçu la mention spéciale du Prix littéraire Jacques-Poirier–Outaouais et qui a été finaliste du prix . Elle travaille en ce moment sur un autre manuscrit.


Annabelle Lehouillier pour Les notes de novembre

Portrait d'Annabelle Lehouillier.

Annabelle Lehouillier est en lice pour le Prix de la nouvelle Radio-Canada 2023.

Photo : Annabelle Lehouillier

Annabelle Lehouillier est originaire de Sherbrooke et elle habite maintenant Montréal. Elle explique que, depuis toujours, de petites bribes d’histoires ne cessent de venir se poser tantôt sur son nez, tantôt sur son épaule.

Jusqu’ici, elle a travaillé avec joie dans le domaine de la télévision, puis du droit avec sérieux. Cependant, elle souligne que les histoires, qu’elles soient fins clins d’œil ou fermes coups de poing, sont toujours là, aériennes, et cherchent constamment à se déposer sur son papier. C’est pour cela qu’elle écrit.

Elle a toujours été une grande admiratrice de la nouvelle.

« J’aime le plongeon abrupt dans un univers écorché et le face-à-face avec un aboutissement inusité. »

— Une citation de  Annabelle Lehouillier

Véritable tremplin pour les écrivaines et les écrivains canadiens, les Prix de la création Radio-Canada (Nouvelle fenêtre) sont ouverts à toute personne qui écrit, de façon amateur ou professionnelle. Ils récompensent chaque année les meilleurs récits (histoires vécues), nouvelles et poèmes inédits soumis au concours.

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