Source : Le Devoir
Elle était la plus belle voix de sa génération. Elle était « La Voix ». Ajoutez à cela une silhouette gracieuse, un sourire contagieux, un port de reine et un charisme indéniable. Hélas ! Comme bien d’autres avant elle, Whitney Houston a sombré dans l’enfer de la drogue. Le 11 février 2012, à 48 ans, la diva pop est retrouvée noyée dans la baignoire de la suite qu’elle occupait au Beverly Hills Hilton Hotel. Si sensationnelle soit l’ascension de la chanteuse et si tragique soit son déclin, Whitney Houston: I Wanna Dance with Somebody se révèle plutôt insignifiant. Si l’on en retire toutes les chansons (souvent présentées intégralement), dont deux inédites, il ne reste plus grand-chose à voir.
Le drame biographique que signent le scénariste Anthony McCarten (Bohemian Rhapsody) et la réalisatrice Kasi Lemmons (Harriet) se concentre davantage sur les succès que sur les déboires de la première artiste noire à obtenir trois albums certifiés diamant. Si leur parti pris est louable, le résultat est décevant. Tous les clichés propres au genre y sont, de même que les grandes lignes de la vie de Whitney Houston, incarnée de 16 à 48 ans par Naomi Ackie. Or, d’une scène à l’autre, on demeure en surface, comme si l’on craignait d’érafler la statue de la star — déjà éprouvée de son vivant. Comparativement au documentaire de Kevin Macdonald, Whitney (2018), Whitney Houston: I Wanna Dance with Somebody fait bien pâle figure.
Drame familial
Ainsi, on ne s’étend pas trop sur sa relation amoureuse avec Robyn Crawford (Nafessa Williams),
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