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Zelensky, le résistant ukrainien

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« J’ai besoin de munitions, pas d’un taxi », répond sèchement aux émissaires du président américain, Joe Biden, le président hors norme de l’, Volodymyr Zelensky. Ils lui offrent de l’évacuer. Washington juge sa vie en péril après l’invasion de son pays par la , déclenchée le 24 février 2022, sur l’ordre du président russe, Vladimir Poutine. L’ex-comédien et animateur de télévision devient guerrier de la résistance.

Ce n’est rien de moins qu’une métamorphose pour un homme que la presse internationale ne prenait, hier encore, pas tout à fait au sérieux, allant jusqu’à le comparer, dans la foire électorale, aux candidats fantaisistes, comme le Français Coluche ou l’Italien Beppe Grillo. Installés depuis longtemps dans l’ancienne Union soviétique, les journalistes français Régis Genté et Stéphane Siohan étaient à même d’écrire la biographie de ce président rivé à sa capitale, , malgré l’invasion.

Grâce à une vidéo qui fait le tour du monde, le voilà non plus en complet-veston avec une cote de popularité, chez ses concitoyens, de 38 %, mais mal rasé et en tee-shirt kaki avec le soutien de 91 % des Ukrainiens. Le 1er mars, il déclare aux médias, en particulier à CNN et à Reuters, qu’il s’agit d’une guerre livrée contre « la vie, la démocratie, la liberté », donc contre le « monde entier ».

Genté et Siohan ont compris que la volonté de Poutine de nier l’originalité culturelle de l’Ukraine pour mieux annexer son territoire à la Russie repose sur une profonde ambiguïté linguistique. Ils expliquent : « L’erreur fondamentale du pouvoir russe est d’assimiler le fait

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