Source : Le Devoir
Roman d’espionnage feutré où l’intime croise la grande histoire, le livre de Laurence La Palme (il s’agit d’un pseudonyme) est aussi le premier tome d’une série « se déployant sur l’échiquier géopolitique des années 1980-2000 ». Viviane Leduc, étudiante montréalaise et « hackeuse » autodidacte, s’engage sur les traces de Kostas, réfugié albanais disparu, dans une quête qui la mènera de Montréal jusqu’aux montagnes albanaises en passant par Paris. Entre secrets, mensonges et faux-semblants, le récit conjugue tension politique et trouble identitaire. « Le métier de Kostas lui demandait d’être double. Il avait pour mission de se lancer corps et âme, aussi profondément que nécessaire, dans cette délicieuse activité qui consiste à composer un personnage qui ne vous ressemble pas, mais à qui vous finissez par ressembler. » Porté par une écriture précise, le texte se penche sur les frontières mouvantes de l’amour et de la loyauté dans un monde où la vérité s’invente autant qu’elle se découvre. Un roman maîtrisé et prometteur qui ouvre la voie à une fresque géopolitique originale.
Jour de clarté
★★★
Laurence La Palme, Cheval d’août, Montréal, 2025, 150 pages
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