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«Motel Paradis»: Aux frontières de la mort

Source : Le Devoir

Avant qu’elle tourne Antigone, où l’on a découvert la prodigieuse Nahéma Ricci, Stéphane Hogue (Indéfendable) avait contacté Deraspe pour une idée long métrage. N’étant pas disponible, la cinéaste lui avait révélé vouloir faire de la télévision. Après avoir réalisé l’excellente série Bête noire, écrite par Patrick Lowe et Annabelle Poisson, où brillait Stéphane Gagnon, la voici aux commandes de Motel Paradis, série de six épisodes qu’elle a écrite avec Stéphane Hogue.

« Avec Stéphane, on partage un coin de pays à Lanaudière, explique la réalisatrice rencontrée au Devoir. Je connais bien la région ; mon vient des et j’ai grandi dans le Bas-du-Fleuve. J’adore l’effervescence de la ville, mais on habite moins avec nos morts, nos ancêtres, les gens atypiques et les repris de justice. Dans les villages, tous ces gens-là font partie de l’écosystème. C’est ce que j’aime des communautés, et que j’avais déjà illustré dans Les loups. »

Trois ans après la mort de (Vivi-Anne Riel), sa soeur de 14 ans, Jen Paradis (Nahéma Ricci), qui a quitté depuis son Val-Paradis natal, est victime d’un accident de voiture à la suite duquel elle vit une expérience de mort imminente. À son réveil, elle croit que Noémie, dont le corps n’a jamais été retrouvé, ne s’est pas suicidée. La jeune femme convainc alors Alain Renaud (Stéphane Gagnon) de rouvrir l’enquête. Or, ce dernier a été contraint de prendre sa retraite pour inconduite. Qui plus est, personne à Val-Paradis, où le temps semble s’être figé comme au motel de

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