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«Je suis ma liberté»: Dans l’enfer des geôles israéliennes

Source : Le Devoir

Condamné à la prison à perpétuité, le Palestinien Nasser Abu Srour narre dans Je suis ma liberté plus 30 ans de calvaire à l’intérieur des très secrètes prisons israéliennes.

Nasser Abu Srour devait probablement faire partie des échanges de prisonniers palestiniens liés aux récents accords de cessez-le-feu entre le Hamas et le gouvernement israélien. Mais l’homme de 56 ans croupit toujours en prison depuis son arrestation en 1993. Accusé de complicité présumée dans le meurtre d’un officier du renseignement de l’État hébreu lors de la première Intifada (1987-1993), il a été condamné à perpétuité. Ses aveux auraient été faits sous la torture.

sa détention, Nasser Abu Srour a pris la pour narrer trois décennies d’incarcération humiliante et brutale. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus anciens prisonniers palestiniens en . Le de la publication de son est déjà en soi un véritable périple. Les pages écrites sur une longue période se sont évadées des barreaux de la prison clandestinement — on ne sait chaque fois comment — avant d’atterrir en 2022 sur la table d’un éditeur de , au . La version française que l’on doit à Stéphanie Dujols, grande connaisseuse du Proche-Orient, est tout droit tirée de la version arabe originale ayant d’abord pour titre Histoire du mur.

C’est d’ailleurs aux murs de sa propre cellule qu’Abu Srour s’adresse directement tout au long de ce bouleversant témoignage qui subjugue dès le premier chapitre. « C’est l’histoire d’un mur qui m’a pris pour témoin de ses paroles et de ses

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