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«Les ombres d’août», Marie-Pier Favreau-Chalifour

Source : Le Devoir

Trentenaire installée dans une routine érigée en mode vie, une jeune femme revient sur un après-midi d’août où, à l’âge de 12 ans, elle est témoin d’une relation incestueuse. Cherchant à retrouver le nom de cette enfant qu’elle gardait, elle s’égare dans une suite de pensées aussi tortueuses que choquantes. À l’instar des thèmes que l’on retrouve dans Chère piscine — premier roman de -Pier Favreau-Chalifour en 2023 (VLB) —, il y a, dans Les ombres d’août, ce rapport intime avec le souvenir qui bouleverse la vie de cette jeune femme pourchassée par la culpabilité. Elle se dévoile ainsi, petit à petit, dans un chassé-croisé entre le passé et le présent, écorchée par les effluves de ses réminiscences. Mais il y a aussi — et c’est ce qui brasse un peu les eaux de ce roman plutôt calme — la relation difficile que la narratrice entretient avec sa mère, personnage phare et fort du roman, une femme confiante, intimidante et castratrice. Derrière cette relation s’offre un roman introspectif chargé de réflexions sur la féminité, le rapport au corps et l’estime de soi.

Les ombres d’août

★★★ 1/2

Marie-Pier Favreau-Chalifour, VLB, , 2025, 196 pages.

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