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Après Travesties-kamikaze, Danseuses-mamelouk et Maîtresses-Cherokees, la maison d’édition Les herbes rouges publie Les laides otages, un roman réédité de Josée Yvon. L’intérêt pour l’œuvre de la grande poète, morte en 1994, se fait de plus en plus ressentir dans les milieux littéraires, qui vouent un immense respect à sa plume « abrasive et subversive ». Claudia Larochelle et Kevin Lambert nous expliquent comment s’est construite sa légende.
« L’œuvre de Josée Yvon est très queer, elle s’intéresse aux naufragés du genre.[…] [Sa plume] est punk, sale, va dans le mauvais goût, veut choquer. »
À lire : Les laides otages, Les herbes rouges, Josée Yvon, 3 mai 2022 (mars 1990, à VLB)
Résumé de la maison d’édition : Nombreuses sont les otages rassemblées en ce lieu, une prison, un hôpital, un bordel?
En haut, Têtra, « la boss, la maîtresse, la femme aux mille pattes », les surveille en ricanant. Sous son regard attendri mais cruel, les otages font l’amour et la fête, torturent un homme qui a violé une des leurs, accouchent, s’entretuent. L’alcool arrosant les pilules, chacune contemple ses blessures.