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Lectures pour la fin des classes

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Il y a bien eu quelques jours sombres et froids où la lumière nous a paru plus loin qu’elle ne l’était, mais sa chaleur embrase désormais la province et, avec elle, les êtres qui la peuplent. retour, les oiseaux sifflent un air de fête, les arbres se reconnaissent par leurs fleurs à la boutonnière et, dans le lointain, on peut presque l’entendre : la cloche de la dernière classe avant les vacances. Afin de mettre la table à un été de lectures, voici quelques titres.

Injustice manifeste

On dit parfois — pour se rassurer peut-être — qu’il faut beaucoup de temps pour changer les mentalités et, dans l’élan, faire évoluer le . Le roman de Catherine Cuenca, Nos corps jugés, nous transporte en 1978, dans le quotidien de , jeune adulte victime de viol qui, traumatisée, se trouve rejetée par ses parents et sa meilleure amie, incapables de reconnaître le crime dont elle est victime. Isolée, trahie, elle cherche à ravaler son désarroi, jusqu’à se sentir coupable. Le retentissant procès d’Aix, qualifié de « procès du viol » par Gisèle Halimi, lui donnera cependant le courage d’entamer des poursuites judiciaires et, ainsi, de reprendre sa souveraineté.

Roman pédagogique et nécessaire, Nos corps jugés met en lumière le troublant vertige d’une victime de viol et le pénible chemin qu’elle doit emprunter pour obtenir justice. On en ressort ébranlé, habité d’une volonté renouvelée de faire accélérer la marche du monde.

Des tessons de toi sur la route

La narratrice de La pluie des

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