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PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
L’écrivain monte à bord d’un taxi en compagnie de l’attachée de presse d’Albin Michel.
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À bord, il raconte son séjour au Vatican et sa rencontre avec le pape, lundi dernier.
Dans le vestibule de l’hôtel Place d’Armes, deux ombres se croisent. Celles de Bernard Werber et d’Éric-Emmanuel Schmitt, étoiles de la littérature française invitées cette année au Salon du livre de Montréal. L’une d’elles franchit les portes et, malgré le ciel pluvieux matinal, semble rayonner. Costume vert bouteille, chemise sans cravate, M. Schmitt est d’attaque. Il est pourtant arrivé de Bruxelles la veille, à midi, et à peine sorti de l’avion déjeunait-il en compagnie de Denys Arcand et Denise Robert, enchaînant avec une entrevue pour La Semaine, puis une première séance de signature au Salon.
Debout depuis 7 h, insensible au décalage horaire, l’écrivain de 62 ans attend de pied ferme son programme chargé. « J’ai l’habitude ! Il m’est arrivé d’accorder 14 interviews dans la même journée », lance-t-il avant de