Paru en premier sur (source): journal La Presse
Publié à 12 h 00
Tout ce que la police ne sait pas, de Ralph Elawani

Tout ce que la police ne sait pas
Poètes de brousse
117 pages
Ralph Elawani est journaliste, écrivain et directeur littéraire chez Somme Toute. Plus de 10 ans après une biographie de l’ovni de la contre-culture québécoise Emmanuel Cocke, C’est complet au royaume des morts et un essai sur la contre-culture, Les marges détachables, il présente son premier recueil, Tout ce que la police ne sait pas. C’est « après des années de neutralité » qu’il plonge, peut-on lire sur le quatrième de couverture, qui promet la découverte des « fragments de rondes qui ont échappé aux veilleurs ».
Noire fourmi, de Phara Thibault

Noire fourmi
L’Hexagone
90 pages
Toute première offrande poétique de la comédienne et dramaturge Phara Thibault, qu’on peut voir ces jours-ci dans Janette chez Duceppe, mais qui est aussi derrière le monologue autobiographique Chokola, Noire fourmi s’articule autour des thèmes du rapport au corps, de l’intimité, de la fétichisation et de l’exotisation. « Butinée par tes pèlerinages/ma chair glisse/comme un manteau trop lourd/je perfectionne ta folie/pour maquiller mes ombres », écrit-elle, annonçant un style empreint de sensualité.
Mourir est beau, de Stéphane Martelly

Mourir est beau
Le Noroît
128 pages
Auteure, peintre et chercheuse, Stéphane Martelly s’intéresse entre autres choses aux marginalités littéraires, aux limites de l’interprétation et à l’écriture des femmes noires. Mourir est beau, sa troisième publication poétique après La boîte noire (2004) et Inventaires (2016), s’attache à la mort et ses contours. « Penser à la mort selon les poètes noirs des Amériques est inévitable pour moi, qui ai déjà parcouru les marges et même la folie. Mourir est beau, la faire belle cette mort qui nous est promise et que même, nous réclamons. La vouloir belle cette mort qui nous engloutit déjà », écrit la poétesse à propos de son œuvre.
Théories des jeux, de Philippe Labarre

Théories des jeux
Le lézard amoureux
136 pages
Philippe Labarre s’est fait remarquer comme lauréat du Prix de poésie Radio-Canada 2022 pour Scènes de la vie poreuse. C’est avec joie que l’on découvre qu’il fait paraître son premier livre depuis cette récompense, Théories des jeux. « Des rondes inaugurales de nos poussières d’étoiles aux fluctuations des capitaux spéculatifs, depuis le premier sacrifice jusqu’à l’extinction finale, nous n’aurons presque rien fait d’autre que jouer », peut-on lire dans la description de ce recueil divisé en cinq parties : Serpents, échecs, cartes, simulations et échelles.
En librairie le 14 mai