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Critique de Le goûter du lion | Un roman aérien et lumineux

Paru en premier sur (source): journal La Presse

« La vie est semblable à une bougie. Elle ne peut allumer ou souffler sa flamme elle-même », écrit Ogawa Ito. Quand un pensionnaire s’éteint à la Maison du Lion, on allume une bougie à l’entrée des lieux. C’est dans cette maison fin de vie que se rend Shizuku, une femme à qui il ne reste plus que quelques mois à vivre.

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L’île où se situe la résidence, dans la mer intérieure de , au , est d’une grande beauté ; c’est un lieu enchanteur, quasi merveilleux, que nous fait découvrir par la magie des mots l’ de La papeterie Tsubaki.

Tous les dimanches, on sert un goûter spécial aux résidants pour les replonger dans leurs plus beaux souvenirs. Shizuku, elle, y apprend à faire la paix avec son passé, à accepter sa mort prochaine et à apprécier ses derniers instants de vie en changeant sa façon d’entrevoir les choses, pour que son dernier voyage soit paisible.

Malgré la présence de la Faucheuse tout au long du , c’est un roman poétique qui se dévoile au fil des pages, aérien et apaisant, aussi lumineux que l’univers de l’Islandaise Auður Ava Ólafsdóttir. Et on le savoure comme un dessert onctueux qui serait servi sur la porcelaine la plus fine, pour nous rappeler que le réside souvent dans les plaisirs les plus simples.

Le goûter du lion

Ogawa Ito (traduit du japonais par Déborah Pierret-Watanabe)

Éditions Picquier

272 pages

8,5/10

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