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Critique de Harlem Shuffle | Prends l’oseille et tire-toi

Paru en premier sur (source): journal La Presse

a déjà confié en entrevue qu’il adorait les films cambriolage (heist movies en anglais) et c’est ce qui l’a inspiré à écrire Harlem Shuffle : l’histoire de , fils d’un petit bandit sans envergure qui rêve d’une vie respectable, mais dont le passé et les mœurs familiales finissent par le rattraper.

Publié à 16h00 ✓ Lien copié

Marié, de famille, Ray rêve de gagner le respect de ses beaux-parents qui le considèrent comme un plouc. Il voudrait pouvoir offrir à sa famille un appartement plus grand dans une des belles rues de Harlem.

En surface, il est le propriétaire respectable d’un magasin de meubles, mais dans l’arrière-boutique, il se passe des choses de plus en plus louches qui arrivent par l’entremise du cousin . Ce dernier convaincra Ray d’embarquer dans un grand coup : le vol des coffrets de sécurité de l’Hôtel , qu’on appelait à l’époque le « Waldorf Astoria » de Harlem, et où sont débarqués plusieurs personnages mythiques tels , Muhammad Ali ou . Pour Ray, qui rêve de s’extirper de sa médiocrité, l’offre est trop tentante. Son héritage familial est plus fort que tout.

On retrouve dans ce les thèmes chers à Whitehead, même s’ils sont enrobés d’humour.

L’action se déroule au début des années 1960 dans un Harlem mythique, et culmine en juillet 1964, au lendemain de l’assassinat de James Powell, un jeune Afro-Américain de 15 ans abattu par un policier blanc qui n’était pas en service. L’évènement déclenchera une série d’émeutes dans les rues de Harlem qui se répandront comme une traînée de poudre aux .

Mais Ray, Freddie

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