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Nos éditorialistes vous proposent trois ouvrages marquants de la dernière année.
Publié à 8h00 ✓ Lien copié État de terreur
State of Terror (État de terreur)
Louise Penny et Hillary Rodham Clinton (traduit de l’anglais par Lori Saint-Martin et Paul Gagné)
Flammarion Québec
480 pages
Je ne suis pas la plus grande fan de polars, mais j’ai dévoré d’une traite État de terreur. Pour la plume haletante de Louise Penny qui glisse une touche québécoise dans cette histoire de complot terroriste international. Mais beaucoup, aussi, pour les jeux de coulisses politiques qui nous mènent des recoins secrets du Capitole jusqu’aux montagnes de l’Afghanistan, en passant par… les Cantons-de-l’Est. Sur la trace de la secrétaire d’État Ellen Adams, qui vole d’une rencontre avec le Grand Ayatollah d’Iran à un entretien avec le président russe, on sent toute l’expérience de celle qui a vraiment été cheffe de la diplomatie américaine.
Stéphanie Grammond
Avoir et se faire avoir
Avoir et se faire avoir
Eula Biss, traduit de l’anglais (États-Unis) par Justine Augier
Rivages
280 pages
À partir de l’achat de sa maison, Biss – issue comme son mari d’un milieu peu favorisé – se questionne sur la notion de privilège qui vient avec le statut de propriétaire. Chaque geste, chaque dépense déclenche une réflexion originale et stimulante. J’ai découvert une voix singulière que je classerais dans la même famille que d’autres écrivaines que j’adore : Deborah Levy, Joan Didion, Rebecca Solnit… Je recommande ce livre à tout le monde, ex ou futur propriétaire, et même aux éternels locataires. C’est un