Source : Le Devoir
« Essayez, faites un voeu / Car l’espoir est dans les cieux / Quand on prie la bonne étoile ».
Ainsi chantait la Fée bleue en ouverture du film Pinocchio (1940), première d’une longue série de chansons originales à valoir à la Walt Disney Company un Oscar. Depuis, la bonne étoile est devenue une image emblématique du studio d’animation — elle fait partie intégrante du logo et de la trame sonore qui introduisent chacune de ses oeuvres, en plus d’être essentielle au déroulement narratif de plusieurs d’entre elles — et, par ricochet, du rêve américain.
Pour souligner son 100e anniversaire, le petit studio devenu conglomérat fait de son étoile la vedette d’un nouveau film d’animation, Wish, qui épouse les formes des plus grands succès de son histoire — Blanche-Neige, Cendrillon et La Reine des Neiges en tête — et multiplie les clins d’oeil aux bons coups maintenant clichés qui ont longtemps fait sa gloire.
Asha, 17 ans, yeux brillants, sourire immaculé et cheveux virevoltants, vit à Rosas, un royaume fantastique où tous les souhaits sont susceptibles d’être réalisés. À sa majorité, chaque habitant est invité à confier son plus grand souhait au roi Magnifico, un sorcier qui les protège et qui exauce leur souhait selon son bon vouloir lors de cérémonies spéciales qui font la joie de ses sujets.
Lorsqu’Asha brigue le poste d’apprentie sorcière — une référence à Fantasia —, elle découvre que Magnifico n’est pas le bienfaiteur escompté et qu’il garde avec jalousie les souhaits qui pourraient menacer son règne. Pour retrouver les désirs des
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