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Publié à 8 h 00
Le roman L’orangeraie adapté en BD
Après avoir été adapté au théâtre, puis à l’opéra, le roman de Larry Tremblay L’orangeraie, paru pour la première fois en 2013, sortira en bande dessinée le 18 mai prochain, aux éditions Rue de Sèvres. Larry Tremblay, qui signe les textes de cette nouvelle adaptation, a fait équipe avec l’illustrateur belge Pierre Lecrenier. L’orangeraie raconte l’histoire d’un père de famille, Zahed, qui accepte de sacrifier un de ses jumeaux pour venger la mort de ses parents, morts dans une explosion, dans un contexte de guerre au Moyen-Orient. Le dénouement à la fois triste et surprenant a contribué au succès de cette histoire traduite en 25 langues.
Jean Siag, La Presse

L’orangeraie
Rue de Sèvres
128 pages
Le Combat national des livres est lancé
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Le roman d’Andrée A. Michaud Baignades sera défendu par Mariana Mazza au prochain Combat national des livres.
On connaît maintenant les protagonistes du prochain Combat national des livres et les cinq titres qu’ils défendront. Mariana Mazza soutiendra le suspense d’Andrée A. Michaud Baignades (Québec Amérique), tandis que le militant innu Ghislain Picard a choisi le premier roman de Naomi Fontaine, Kuessipan. La journaliste et femme politique Sheila Copps défendra Welsford, de Claude Guilmain (Prise de parole), alors que l’auteure-compositrice-interprète et cinéaste fransaskoise Alexis Normand a jeté son dévolu sur Des inconnus sous mon toit, de Candace Savage (traduit par Michel Saint-Germain chez Québec Amérique). L’artiste multidisciplinaire et poète acadienne Xénia Gould défendra enfin Mayday, de Dyane Léger (Prise de parole). Cette 8e édition sera animée en direct par Marie-Louise Arsenault, du 9 au 12 juin, sur ICI Première. La 5e édition du Combat des livres jeunesse aura lieu de son côté le 13 juin.
Laila Maalouf, La Presse
Consultez le site du Combat national des livres 2025
Du livre au grand écran
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE
Édith Blais, autrice du Sablier
Les bonnes nouvelles se succèdent pour des titres québécois qui se verront adaptés au cinéma prochainement. Le sablier, récit d’Édith Blais (paru en 2021 aux Éditions de l’Homme) qui raconte sa captivité au Sahara après avoir été prise en otage par des djihadistes, sera porté à l’écran par le réalisateur et scénariste Kim Nguyen. C’est l’actrice Marine Johnson (Les oiseaux ivres, STAT) qui jouera le rôle de la jeune femme partie à l’aventure avec son compagnon italien Luca Tacchetto. Le film sera tourné à l’hiver 2026 au Québec et en grande partie aux îles Canaries, pour les paysages désertiques. Du côté des romans, on attend également le film de La caravane des anges, de Dominique Bertrand (Flammarion Québec), qui est actuellement en développement avec un tournage prévu en 2027, ainsi que celui de Baignades, suspense anxiogène d’Andrée A. Michaud (Québec Amérique). C’est Maude Bouchard qui signera le scénario de celui-ci, avec Sébastien Diaz à la réalisation.
Laila Maalouf, La Presse
Un club de lecture géant à Québec
PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL
L’autrice Magali Laurent
« Et si toute la ville de Québec lisait le même livre ? » C’est ce que propose l’initiative Une ville, un livre, qui, depuis sept éditions, couronne un titre gagnant que la population est invitée à découvrir à travers différentes activités. Cette année, l’œuvre couronnée est le roman jeunesse Bienvenue au parc de l’horreur !, de l’autrice Magali Laurent. Destinée à un public de 10 ans et plus, cette histoire de peur raconte la folle idée des parents de trois jeunes : acheter un parc d’attractions terrifiant. Plus de 1000 exemplaires du livre seront distribués dans les classes de 6e année de Québec et de Wendake au cours du mois de mai. Les familles sont également conviées à une journée spéciale consacrée à ce roman d’horreur, le dimanche 25 mai, à la bibliothèque Gabrielle-Roy. Le mouvement Une ville, un livre, qui vise à recréer un club de lecture à l’échelle d’une municipalité tout entière, est né en 1998, à Seattle.
Véronique Larocque, La Presse
Consultez le site d’Une ville, un livre
Les finalistes des Prix Trillium dévoilés
PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE
L’autrice de Toronto jamais bleue, Marie-Hélène Larochelle
Les 16 finalistes des 38es Prix littéraires Trillium, qui récompensent les œuvres d’auteurs et autrices de l’Ontario, en français et en anglais, ont été dévoilés cette semaine. Les cinq romans francophones en lice pour le prix sont Toronto jamais bleue, de Marie-Hélène Larochelle (Leméac), qui avait remporté le premier prix Janette-Bertrand l’automne dernier ; Le prince africain, le traducteur et le nazi, de Didier Leclair (Éditions David) ; Céline au Congo, d’Aristote Kavungu (Boréal) ; Un lourd prix à payer, de Claire Ménard-Roussy (Éditions David) ; ainsi que Nickel City Fifs : une épopée queer sudburoise sur fond de trous, d’Alex Tétrault (Prise de parole). Du côté des livres jeunesse, les trois finalistes sont Rose du désert, de Michèle Laframboise (Éditions David), Le roi Poubelle, d’Eudes La Roche-Francœur (Prise de parole), et Le bonnet magique, de Mireille Messier (Comme des géants). Les lauréats seront annoncés le 19 juin.
Laila Maalouf, La Presse
Une expo sur la BD québécoise
Le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire présente jusqu’au 15 juin sa 10e Biennale du dessin, qui met à l’honneur 12 artistes de la bande dessinée québécoise, dont Caroline Lavergne, Jimmy Beaulieu, Rosalie Bouchard et Emmanuelle Dufour. Des ateliers de création sur la bande dessinée sont également offerts dans le cadre de cette édition.
Laila Maalouf, La Presse
Consultez le site du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire pour tous les détails
Nos auteurs qui voyagent
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
L’écrivain Vincent Brault
Alors que Le fantôme de Suzuko vient de paraître en Folio, l’écrivain Vincent Brault est en tournée dans le sud de la France ces jours-ci pour rencontrer des libraires, de Marseille à Avignon. L’auteur des Ombres familières revient d’ailleurs tout juste d’une résidence d’écriture à Londres où il travaillait sur son prochain roman.
Laila Maalouf, La Presse