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Rayonnements n’a malheureusement pas passé le cap de la troisième journée. L’œuvre de Ying Chen, défendue brillamment par Jean Grand-Maître, ne perd rien de son lustre, au contraire! Le combattant déchu choisit de soutenir un autre roman qui « parle d’une substance dangereuse », Tout est ori, défendu par l’imbattable Charlotte Aubin. De son côté, Serge Brideau crée la surprise en passant de la quatrième à la deuxième place. Isabelle Picard et Blaise Ndala n’ont évidemment pas dit leur dernier mot et tentent le tout pour le tout.
Aujourd’hui, les combattants et combattantes doivent démontrer la force de l’histoire, l’originalité de l’œuvre et, en dernier lieu, expliquer en quoi leur roman résonne avec l’époque actuelle.
Serge Brideau défend L’averti, tome 1 : la naissance d’une dynastie, de Vanessa Léger
« La force de L’averti se trouve dans la recherche de la crédibilité dans la fiction. […] L’écrivaine réussit avec une histoire fictive à rendre l’histoire crédible. C’est une saga qui éloigne le peuple acadien des stigmates [du passé]. »
Isabelle Picard défend La course de Rose, de Dawn Dumont, une traduction de Daniel Grenier
« On se reconnaît dans les imperfections parfaites des personnages. C’est un livre qui fait du bien. Je l’ai choisi pour sa capacité de nous faire rire de nous-mêmes et de faire rire tout court, qui porte sur l’humain. C’est une porte vers l’humanité que l’on ouvre. »
Blaise Ndala défend Le vol de l’ange, de Daniel Poliquin
« Il exploite une pluralité de thèmes qui rendent compte de la nature humaine : ça tourne autour de l’identité, de la quête du bonheur, de l’amour, de la liberté féminine, de la violence des gens, etc. »
Charlotte Aubin défend Tout est ori, de Paul Serge Forest
« La grande force de Tout est ori est dans ses rebondissements constants; le lecteur ne peut jamais s’assoir tranquille, impossible de prévoir ce qui viendra ensuite. On est constamment amené à s’adapter aux absurdités, à l’étrangeté, aux nouveaux concepts, etc. Tout ça se fait en souplesse et en fluidité. »
